Zonage sismique de la France : consultez le niveau de risque sismique de votre commune et les matériaux de structure adaptés à votre chantier

 

Carte de zonage sismique de la France

Faisant suite à l’Eurocode 8 qui s’inscrit dans un vaste projet d’Eurocodes structuraux visant à harmoniser les techniques de construction dans l’Union européenne, un nouveau zonage sismique du territoire français est entré en vigueur le 1er Mai 2011 (art. D. 563-8-1 du code de l’environnement) et remplace l’ancienne réglementation datant de 1991 qui divisait la France en zones 0, Ia, Ib, II et III. Voici ci-après une carte de ce nouveau zonage sismique.

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Niveaux de risque sismique et conséquences sur le choix des matériaux de structure

Ce zonage sismique divise le territoire en cinq zones différentes (du niveau 1 –zone sismique très faible– au niveau 5), selon le niveau d’agression potentiel d’une secousse. Celui-ci a eu pour effet la multiplication par 4 du nombre de communes soumises à la réglementation parasismique, c’est-à-dire se trouvant dans une zone de risque entre 2 et 5.

Notons par ailleurs que cette réglementation ne s’applique que sur les bâtiments neufs. Aucun travaux n’est à ce jour imposé sur des bâtiments déjà existants. Il sera dans certaines rénovations conséquentes indispensables en revanche de prendre en compte la réglementation, minorée de 40%.

 


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Réglementation parasismique pour les communes se trouvant dans les zones 2 à 5

Il est déjà important de savoir que la réglementation a pour objectif premier la protection des vies humaines occupant les infrastructures et non la non-dégradation des logements qui peuvent subir pourtant des dommages irréparables. La réglementation prévoit donc des dommages certes irréparables des constructions, mais garantit que celles-ci ne s’effondrent pas sur ses occupants.

Plus précisément, les exigences sur les constructions dépendent de la catégorie du bâtiment et de la zone de sismicité. Les maisons individuelles et petits logements collectifs (< 28m de hauteur) appartiennent à la catégorie II, quand les Etablissements Recevant du Public sont catégorie III et les bâtiments indispensables à la sécurité civile sont IV. Ainsi, plus la catégorie du bâtiment augmente, plus les exigences sur la résistance parasismique de celui-ci augmentent.

Ainsi, il n’y a aucune exigence réglementaire pour les bâtiments de type I, c’est-à-dire sans activité humaine nécessitant un séjour de longue durée. Ensuite, si les bâtiments de catégorie III et IV exigent l’utilisation de matériaux Eurocode 8, les habitations individuelles de catégorie II se contentent encore des normes déjà anciennes PSMI 89 révisées 92.

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Si aujourd’hui beaucoup de matériaux satisfassent ces normes, notons que le parpaing, et particulièrement l’ensemble de la gamme Blocs AIRIUM sont conformes et approuvées valides Eurocode 8.

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Plus loin qu’une simple exigence sur les matériaux utilisés (Eurocode 8), la réglementation prévoit aussi une méthode constructive dite anti-sismique reposant sur les chainages de maçonnerie

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En résumé, les chainages de maçonnerie doivent avoir les caractéristiques suivantes : 

  • la section transversale des chaînages de 15 cm (diamètre 15 cm ou 15 cm x 15 cm) ;
  • la section transversale des armatures longitudinales des chaînages horizontaux ou verticaux supérieure à 300 mm2 et supérieure au 1% de la section transversale de béton du chaînage ;
  • la section transversale des armatures longitudinales des chaînages inclinés doit être supérieure à 150 mm2 ;
  • les étriers, de 5 mm de diamètre au minimum, doivent être espacés de 15 cm au maximum autour des armatures longitudinales ;
  • les recouvrements des armatures doivent être supérieurs à 60 fois le diamètre de la barre ;
  • afin d’obtenir une adhérence effective entre les chaînages et la maçonnerie, le béton des chaînages doit être coulé après exécution de la maçonnerie ;
  • il est recommandé d’utiliser un béton de classe de résistance minimale C25/30.

Pour être encore plus précis, vous pouvez consulter la Plaquette d’informations du Ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement :